Offrir un gîte premium

C’est l’élément essentiel. Celui sur qui tout repose : le confort. Le Porc Label rouge n’a pas les sabots en éventail mais c’est tout comme. Comparé à ses homologues traditionnels, il évolue dans des box 30 % plus grands et surtout plus lumineux, peut prétendre à un tapis de paille intégral dès sa 12^e semaine, et les mâles reproducteurs – les fameux Verrat Duroc – ont même droit à… des brumisateurs qui viennent hydrater leurs longs poils.

Proposer un couvert royal

Après le gîte, le couvert. Une fois de plus, le porc Label rouge a les sabots vernis. Non seulement tout ce qu’il mange doit provenir au maximum de l’exploitation qui l’a vu naître mais aussi être garanti sans OGM ni huile de palme. Notamment le blé, l’orge et le triticale (mélange blé/seigle). Mais il y a mieux encore : son menu doit contenir au minimum 2,5 % de graines de lin. Ce n’est pas de la truffe noire mais on s’en approche.

Obtenir un animal de qualité

Pas étonnant qu’avec de telles conditions de vie, le porc Label rouge soit plusieurs crans au-dessus des autres. Par rapport à ses congénères, ce joli bébé rose de 120 kilos est plus robuste. En langage porcin, traduisez plus riche en muscle ET en gras. Il a même une vie plus longue. Le cahier des charges interdit en effet de l’abattre avant son 182^e jour (contre 150 à 160 pour un porc conventionnel).

Avoir un passe-porc qualité

Au final, le porc Label rouge est tout simplement succulent. Il est tendre et particulièrement goûteux. Développé par Cochon des Géants, première filière porc Label Rouge des Hauts-de-France, on le retrouve sur les étals des GMS (sous le nom de l’Art et du Cochon) et des boucheries artisanales (sous le nom de Caractère comme Duroc). Deux appellations qui lui vont à ravir.

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