Le fournil Bio : l’ami du pain

Le fournil Bio : l’ami du pain

Huit ans après la sortie du P’tinor, le Fournil Bio poursuit sa quête des pains bio, locaux, ultra-tracés et fichtrement goûteux. Ici, le pain ne fait pas de la figuration : il est un acteur essentiel de notre alimentation. 

Il a beau se prénommer P’tinor, ce pain de 500 grammes restera à jamais un très grand. Un modèle du genre pour tout dire, bel exemple de synergie régionale (cf encadré). Depuis sa naissance il y a huit ans, la gamme des pains élaborés par le Fournil Bio s’est largement étoffée. À l’image du P’tinor, tous sans exception sont bio et ultra-tracés. De vrais champions. Blindé d’acides animés, le Petit épeautre emporte la palme du healthy. La Tourte au seigle rafle la palme du chef-d’œuvre visuel tandis qu’avec ses flocons d’avoine et ses graines de courge, le Norvégien domine la catégorie peps matinal. Il y a le pain Kamut aussi, référence à cette ancestrale variété de blé originaire d’Egypte. Nous y voilà. Le Fournil Bio ne fait pas que du pain : il plébiscite la variété des céréales, la diversité des levains et des pépites qui les agrémentent.

Règle de trois

            Lin, orge, seigle, riz, châtaigne, maïs, sarrasin… Pourquoi diable se contenter d’un blé basique alors que la nature offre la diversité ? Comme le rappelle Florent Leroy, dirigeant du Fournil Bio, « un bon pain, c’est trois choses : du temps (1), un bon savoir-faire et une bonne farine. »  Les siennes (100 % bio) viennent des Moulins Saint-Waast (Mons-en-Pévèle), de chez Biocer (Normandie) et des Moulins Bourgeois (Seine-et-Marne). Ajoutez une fermentation lente et une cuisson sur sole et vous obtenez un produit incomparable. Pour peu qu’il soit serti de graines de sésame, de quinoa ou de noisettes, vous aurez l’impression de découvrir ce qu’est du vrai pain. « Pour nous, ce genre de pain est un standard. Mais pour la plupart des consommateurs, c’est une expérience », souligne F.

Bonne habitude, bon appétit

            Goût unique, texture homogène, longue conservation. Mais le plus important, c’est qu’« il n’y a rien de meilleur pour la santé ! », martèle notre infatigable guide. Moins de sel, de sucre aussi, plus dense, riche en… tout, en fait. « Quand il est élaboré avec bon sens et dans les règles de l’art, le pain se suffit à lui-même », poursuit le jeune chef d’entreprise. Un repas sans pain, c’est impossible. L’inverse oui. Derrière le discours, il y a de vrais enjeux de santé. En tant qu’élément de base de notre alimentation, le pain devrait être considéré comme un fleuron national. Et pourtant, baguettes molles, pains de mie moites et petits boulots élastiques assiègent les marches du podium « alors que ces produits n’apportent pas la satiété. » Que faire ? Si vous commenciez par croquer dans un demi-complet au levain T80 comme moi ? Je maintiens que vous ne serez pas roulés dans la farine. 

Le Fournil Bio, 270, rue des Fusillés à Villeneuve-d’Ascq.
Tél. : 03 20 79 18 64.
https://www.fournilbio.fr/
Retrouvez les pains du Fournil Bio sous les Halles de Wazemmes à Lille et dans les magasins Biocoop, Bio C Bon et NaturéO. 

P’tinor, grande filière : Créé en 2013, le P’tinor est le fruit d’une démarche conjointe menée entre Biocer (coopérative qui regroupe près de 250 agriculteurs régionaux engagées dans le 100% bio d’excellence), les Moulins Waast (Mons-en-Pévèle) et le Fournil Bio. La particularité du pain P’tinor est qu’il est réalisé sur la base d’un mix de cinq céréales (blé, maïs, seigle, orge, triticale) cultivées dans les Hauts-de-France. Ce qui le rend dense, particulièrement nutritif et 100 % hyper local.


(1) Il faut en moyenne seize heures pour obtenir un pain au levain.

Texte : Joffrey Levalleux

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