Encore trop méconnue du grand public, la soupe de poissons est un condensé de vertus nutritionnelles. Pour Anne-Charlotte Lecoutre, diététicienne-nutritionniste dans la Somme, l’hiver est la saison idéale pour s’en rendre compte. Coup de bol…
Pourquoi la soupe a mauvaise réputation ?
Parce qu’on l’associe à tort à un bol de bouillon avec du vermicelle alors que l’hiver offre l’embarras du choix en matière de légumes. Notre région en regorge. Je pense à la carotte, à l’endive, au chou, au poireau ou encore à l’épinard. Ajoutez du pain et un peu de fromage, et vous voilà en présence d’un repas complet. Maintenant, si vous optez pour une soupe de poissons mais que vous tenez aussi à avoir votre portion de légumes, je conseille de les consommer crus pour conserver les fibres. Et d’ajouter de la rouille pour le peps !
Quelles sont les vertus du poisson ?
Ils apportent de bons lipides (Omega 3) et de bonnes protéines. Le poisson ne fait pas grossir, prévient les maladies cardio-vasculaires, est bon pour le cerveau, la rétine… On trouve aussi du fluor – excellent pour les os et les dents, du zinc et du fer qui assure le transport de l’oxygène dans les cellules par les globules rouges. La soupe de poissons réunit cinq espèces différentes toutes issues des eaux froides. Il y a une réelle cohérence nutritionnelle.
Qu’apporte l’estampille Label rouge ?
Un gage de qualité, de traçabilité et de fraîcheur. Comme tous les produits labellisés, la soupe de poissons répond à un cahier des charges très strict. Ce qui n’en fait pas pour autant un produit inabordable. Des espèces comme le merlan, le tacaud ou le lieu noir sont plus accessibles que bien des viandes. J’ajoute que la soupe de poissons reste un plat très convivial. Tout y est, il n’y a qu’à réchauffer. A feux doux surtout…
Nous remercions Anne-Charlotte Lecoutre – https://www.dietlecoutre.com/
Texte : Joffrey Levalleux
